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Revalorisation du cadre d'emplois et reconnaissance des missions :

LES ATSEM DOIVENT ÊTRE ENTENDUES !

A l’appel des syndicats FO - CGT et FA-FPT, vous étiez nombreuses et nombreux à vous mobiliser à nouveau le 1er février (avec notamment 30% de grévistes à Limoges et 100% à Aixe-sur-vienne) pour défendre votre cadre d’emploi, vos conditions de travail et obtenir la reconnaissance professionnelle qui vous est due.

Des ATSEM de plusieurs commune du département se sont réunis devant la préfecture pour :

  • Préciser les missions du cadre d’emplois et les faire respecter par les employeurs,
  • Appliquer un taux d’encadrement d’une ATSEM à temps complet par classe,
  • Mettre en place un dispositif afin d’intégrer les faisant fonction,
  • Intégrer les ATSEM en catégorie active,
  • Revaloriser la grille indiciaire des ATSEM,
  • Créer un débouché en catégorie B,
  • Faire cesser les dérives en matière de temps de travail.

 

 

Ci-dessous, l'article paru dans Le populaire du centre :

 

« On est multitâches, mais on n’a qu’une seule paye. » La sentence fait mouche, mais pour les agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (ATSEM), elle relève d’un vrai cri du cœur.

Une trentaine de manifestants, mêlant syndiquées CGT et FO, s’est rassemblée, ce mercredi, devant la préfecture de Limoges, pour manifester leur ras-le-bol. « On est là pour obtenir une revalorisation de notre travail, explique Larissa Dubant, représentante FO et ATSEM à Aixe-sur-Vienne. On souhaite également que la pénibilité de notre travail soit reconnue et une revalorisation de salaire. »

« On fait souvent le même boulot que les maîtresses et on place vraiment l’enfant au cœur de nos préoccupations, explique Anita, représentante CGT et agent à Feytiat. On a une double casquette avec l’autorité du maire en dehors du temps scolaire et celle des directeurs d’école pendant. Résultat : les tâches s’accumulent et on arrive à faire jusqu’à 41 heures par semaine. Tout ça pour quoi ? On finit à 1.500 € de salaire après 35 ans de carrière. »

« Avec la baisse des dotations, conclut Mathieu Brugeau (FO), on assiste à une baisse des moyens humains et logistiques, à cela s'ajoutent des exigences et des réorganisations importantes. L’annualisation du temps de travail constitue une difficulté supplémentaire. Ces problématiques concernent tous les territoires.»