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FO ATTAQUE LES DECRETS D'APPLICATION DE LA REFORME.

Les décrets sont arrivés cet été, portant sur la réforme des retraites. Laquelle a commencé à s'appliquer le 1er septembre malgré la forte mobilisation des travailleurs pendant plusieurs mois.

Au 31 août, les principaux textes d'application de cette réforme, adossée à une loi de financement rectificative de la Sécurité Sociale, promulguée le 14 avril après une adoption à coups de 49.3, étaient parus au Journal Officiel.

POUR FO, LE COMBAT SE DEPLACE DESORMAIS DANS LES COULISSES DU DROIT.

FO a déjà déposé une première requête sommaire auprès du Conseil d'Etat concernant les décrets les plus décriés : celui du 3 juin planifiant le recul de l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans d'ici 2030 (à raison d'un trimestre supplémentaire par an), et ceux du 28 juillet actant la fin de quatre régimes spéciaux (RATP, IEG, clercs de notaire...) pour les salariés embauchés depuis le 1er septembre.

PENSIONS MINIMALES : POUR FO, DE LA POUDRE AUX YEUX.

Entre le 11 et le 22 août, huit autres décrets d'application sont parus. Notamment quatre textes publiés le 11 août, concernant entre autres les pensions minimales, le cumul emploi retraite ouvrant droit à une pension ou encore les conditions de la retraite progressive, désormais élargie aux fonctionnaires.

Pour les salariés aux faibles revenus (au niveau du SMIC) ayant pris leur retraite à taux plein, soit après une carrière complète depuis ce 1er septembre, les conditions liés au minimum contributif font gagner, au mieux, 100€ de plus. Il s'agit d'une somme maximale.

DE PLUS, POUR SE VOIR APPLIQUER LE MINIMUM MAJORE, IL FAUT ETRE DETENTEUR DE 120 TRIMESTRES COTISES.

Nous sommes bien loin du discours de la retraite à 1200€ pour tous, voulant cibler les travailleurs qui percevaient des petits salaires.

FO DENONCE DES MESURES TRES DECEVANTES POUR LES SALARIES MODESTES, PARTICULIEREMENT MALMENES PAR LE REPORT DE L'AGE LEGAL A 64 ANS.